TALK-TALK: RENCONTRE AVEC RODRIGUE IRIS WEDJI WEDJI, DIRECTEUR ADMNISTRATIF ET JURIDIQUE DE MAXIMUM GROUP EN REPUBLIQUE DE GUINÉE.

«On peut aller en aventure mais à condition d’avoir appris quelque chose à l’école ou encore avoir fait une formation.»

ARCAM-GB: Comment allez-vous ?

WEDJI : Je vais bien

ARCAM-GB: Présentez-vous aux lecteurs

WEDJI : Je m’appelle Rodrigue Iris WEDJI WEDJI, je suis né le 22/02/1980 à Douala au Cameroun, Fils de Charlotte Desirée Pelap et de Hubert Ange Wedji, diplômé en Sciences Po, marié et père de 2 enfants. Présentement Directeur Administratif et Juridique de la société Maximum Group en République Guinée. J’aime le foot et la natation.

ARCAM-GB : Vous étiez de passage en Guinée-Bissau, comment s'est passé votre séjour?

WEDJI : Mon passage à Bissau ne sait pas trop mal passé. Je n’ai pas eu de l’argent comme l’ambition de tout le monde qui voyage, mais j’ai beaucoup appris. J’ai grandi et j’ai mûri.

ARCAM-GB: Pourquoi êtes-vous venu en Guinée-Bissau ?

WEDJI : J’étais juste de passage à Bissau mais les intempéries de la vie m’ont contraint à y passer un bon moment pendant lequel je me suis fait des amis et des ennemis. Mais avec à la clé beaucoup de leçons et d’expériences.

ARCAM-GB: Comment êtes-vous venu ?

WEDJI : J’y suis allé par voie terrestre avec un groupe de personnes.

ARCAM-GB: Quels sont les problèmes que vous avez rencontrés pendant le voyage ?

WEDJI : En chemin, j’ai eu des problèmes de documents de voyages, de santé vu que je suis asthmatique mais je ne pouvais rien dire du tout.

ARCAM-GB: Durant le voyage avez-vous eu envie de faire demi-tour ?

WEDJI : Oui, le voyage était pénible, long et ennuyeux car la compagnie n’était pas du tout agréable et encore moins le moyen de transport.

ARCAM-GB: Un conseil aux jeunes intéressés par l'immigration.

WEDJI : Je dirais aux jeunes de bien réfléchir avant de prendre le chemin de l’aventure. Et surtout qu’il faut le faire à condition d’avoir appris quelque chose à l’école ou encore avoir fait une formation. Immigrer n’est pas toujours agréable, il y a pour ma part des conditions à remplir pour pouvoir le faire.

ARCAM-GB: Un projet qui tient à cœur?

WEDJI : le projet qui me tient à cœur est celui de finir le livre que j’ai commencé à écrire il y a déjà 16 mois. Pour le moment, c’est une de mes nombreuses priorités.

ARCAM-GB: Votre dernier mot

WEDJI : Je conseille aux jeunes de ce jour d’aimer la vie, de toujours se remettre en cause pour ainsi être le bon arbitre. D’éviter les fausses compagnies et de ne surtout pas oublier qu’on se sent mieux chez soi. La vie est un combat et la réussite ne passe que par les études et l’amour de ce qu’on souhaite faire. Merci d’avoir pensé à moi. Vive le Cameroun, vive l'ARCAM. Que Dieu nous bénisse !

ARCAM-GB: C’est nous qui remercions !